29.8.06

Lisa Ekdahl, un ange qui gratte la guitare


C'est une petite poupée scandinave dont les grands yeux clairs dessinent la beauté juvénile de ces jeunes filles suédoises...
C'est une Betty Boop blonde comme les blés qui nous berce, de sa voix soyeuse, avec un timbre original et pur....
C'est une petite voix qui a la douceur et la sensibilité d'une berceuse, des élans de gaieté mélée de solennité que l'on met dans les chants traditionnels.
C'est une princesse qui promènent ces grenouilles domestiques sur le parvis d'un temple indien dans lequel elle passe ses vacances à méditer...

28.8.06

Je comprends que la longueur de cet article vous décourage mais, je vous assure, il n'est pas si fastidieux qu'il en a l'air.

«"Il est interdit de puiser de l’eau sur terre ou sous terre sans permis spécial, il est interdit de planter des arbres fruitiers et certains légumes, il est interdit de lire certains livres, il est interdit de se déplacer sans autorisation, etc..." : telles sont les 1300 lois de l’Occupation israélienne. La loi ne dit pas que les Palestiniens ne doivent pas vivre, mais qu’ils doivent abandonner tout espoir de vivre libres et égaux en droits avec les juifs. Tel est le rêve sioniste ou ce qu’il est devenu. Depuis 53 ans, les Palestiniens sont prisonniers de ce rêve.» Dominique Dubosc

Vous intéressez-vous au conflit qui oppose depuis plusieurs dizaines d'années les Palestiniens et les Israéliens ?

Je crois qu'il est difficile d'oublier ce que rapportent les médias, les déclarations de vengeance, l'annonce de morts d'enfants dans des attentats, les images-chocs d'un pays dévasté. Mais il est impossible d'effacer de nos mémoires les thèses et les documentaires relatant les atrocités qui ce passent là-bas, témoignages qui ne sont pas toujours accessibles... et on aimerait agir pour que cesse cette guerre.
Mais comment agir lorsqu'on n'a seulement 15-16 ans ? La meilleure solution est que chacun ait une conscience politique en se renseignant, en trouvant des informations fiables, et en en parlant, en en parlant tout autour de soi, à n'importe qui, en cherchant la vérité.

C'est pour cela que je vous en parle sur ce blog, pour vous raconter une partie de la vérité, qui vient tout droit de ce pays si lointain : mon oncle est documentariste, il vit entre la France et la Palestine et filme la vie des réfugiés palestiniens, la vie dans les camps, et dans la bande de Gaza.

Un jour, à table, mon père parlait avec des amis des derniers événements qui était survenus en Palestine, leur décrivant les souffrances des Palestiniens. Je pensais que nous étions "influencés" par mon oncle, Dominique. Mon père, gravement, me répondit que nous n'étions pas "influencés" par Dominique mais informés ! C'est très différent !

Dominique nous raconte que le gouvernement israélien a tout d'abord construit des ghettos à la périphérie des villes palestiniennes, enserrés dans de hauts murs de béton et ayant pour seules ouvertures quatre ou cinq grandes portes. Il n'est pas difficile de faire croire à un peuple colonisé qu'il sera plus en sécurité dans un camp que dans la ville qui est bombardée jour et nuit. Puis le gouvernement israélien a fermé toutes les portes du camps sauf une qui ouvre et ferme à heures fixes mais la plupart du temps selon le bon vouloir du soldat israélien qui la garde. Pareil pour les toilettes, qui sont communes, et surveillées. Il est donc extrêmement difficile de rentrer ou de sortir de ces camps.

Le Dr. Virginia Tilley est professeur de science politique et a écrit cet article en juin 2006 :

"Au motif de venir au secours d'un de ses soldats fait prisonnier,
les Israéliens bombardent la bande de Gaza, qu'ils semblent prêts à
ré-envahir. Ils ont également arrêté un tiers des membres du
Parlement palestinien, réduisant en ruines jusqu'à sa fragile
illusion de pouvoir et réduisant la coquille déjà vide de
l'Autorité palestinienne en éclats.

(...)

Néanmoins, la politique ne devrait en aucun cas être le principal
sujet de préoccupation. Car là-bas, à Gaza, un acte odieux a été
commis, qui doit dorénavant éclipser toute idée de « feuilles de
route » ou de « gestes mutuels » : mercredi dernier, des avions de
guerre israéliens ont bombardé à plusieurs reprises l'unique
centrale électrique de la bande de Gaza, la détruisant entièrement.
Désormais, ce sont environ 700 000 habitants de la bande de Gaza -
sur un total de 1,3 million de personnes - qui n'ont plus
d'électricité, et l'on pense que ladite électricité ne pourra
être rétablie avant six mois.

Ce ne sont pas les conditions de vie immédiatement créées par ce
bombardement qui ont quelque chose d'énorme. Ces conditions sont,
bien entendu, particulièrement déplorables : plus de lumière, plus
de réfrigérateurs, plus de ventilateurs... Et cela, tout au long de
l'interminable canicule de l'été gazaoui. Impossible d'aller
respirer dehors, en raison des bombardements continuels et de
l'assaut israélien attendu.

Dans une obscurité étouffante, d'énormes explosions secouent les
villes, lointaines comme proches, tandis que des boums de
franchissement du mur du son parachèvent la dévastation déjà
semée par les mêmes avions : fenêtres explosant, enfants hurlants
se réfugiant dans les bras d'adultes terrorisés, personnes âgées
s'effondrant, foudroyées par une crise cardiaque, femmes enceintes
s'effondrant et faisant une fausse couche. Terreur de masse,
désespoir, recherche désespérée de nourriture et d'eau. Et pas de
radio, pas de télévision, pas de téléphone portable, pas
d'ordinateur portables (pour les rares à en disposer) et, par
conséquent, aucun moyen d'obtenir de l'information sur la durée
probable de ce cauchemar.

En effet, cette fois-ci, la situation est encore pire. Tandis que la
nourriture se détériore dans les réfrigérateurs arrêtés, les
céréales et les féculents sont les seuls comestibles restants. La
plupart des gens cuisinent au gaz, mais les frontières étant
fermées, il n'y a plus de gaz. Quand les bombonnes de propane de la
cuisine familiale sont vides, il n'y a plus aucune possibilité de
cuire les aliments. Plus de lentilles, plus de fayots, plus de pois
chiches, donc plus de hommos, plus de pain - plus de ces aliments
quotidiens des Palestiniens, qui font l'ordinaire des plus pauvres
(dois-je rappeler qu'il n'y a ni bois, ni charbon, dans une bande de
Gaza à la fois désertique et surpeuplée ?).

La nappe phréatique de Gaza était déjà polluée par les
infiltrations d'eau de mer et d'eaux usées, en raison d'un pompage
excessif (pour partie, par les colonies israéliennes aujourd'hui
abandonnées) et d'un réseau d'égouts foncièrement inadéquat. Pour
la rendre potable, l'eau tirée des forages doit être purifiée au
moyen d'appareils fonctionnant à l'électricité. Sinon, l'eau
saumâtre doit être au minimum bouillie avant de pouvoir être
consommée sans risque. Mais cela exige aussi d'avoir de
l'électricité ou du gaz à sa disposition. Or, bientôt, les gens
n'auront ni l'une ni l'autre.

La consommation d'eau impure, cela signifie des maladies, voire le
choléra.
Si une épidémie de choléra éclate, elle se répandra comme feu
dans la paille au sein d'une population densément confinée et
manquant de l'énergie et de l'eau nécessaires à l'hygiène.
S'ajoute à cela le fait que les hôpitaux et les cliniques ne
fonctionnent pas, eux non plus (toujours en raison de l'absence
d'électricité).

Enfin, les gens ne peuvent même pas partir. Aucun des pays voisins ne
dispose des ressources leur permettant d'absorber un million de
réfugiés désespérés et ayant tout perdu : un tel afflux
déstabiliserait totalement l'Egypte, par exemple, du point de vue
tant logistique que politique. Mais les Palestiniens résidant à Gaza
ne peuvent pas non plus aller chercher asile chez leurs parents
vivant en Cisjordanie : ils ne sont pas autorisés à quitter Gaza
pour s'y rendre. Ils ne peuvent même pas franchir la frontière puis
passer en Cisjordanie en faisant le détour par l'Egypte : Israël
n'autorise pas les détenteurs d'une carte d'identité de Gaza à
entrer en Cisjordanie. Et, de toute manière, un cordon de policiers
palestiniens bloque les gens qui essaieraient de s'infiltrer en
Egypte - des réfugiés de guerre ont tenté de le faire, en passant
par un trou ouvert dans la barrière frontalière par des activistes,
avec bagages et enfants.

En bref ; ce sont aujourd'hui plus d'un million de civils qui sont
emprisonnés, confinés chez eux, à écouter les bombes
israéliennes, tout en étant confrontés à la perspective
insupportable - d'ici à quelques semaines, voire seulement quelques
jours - de devoir donner une eau toxique à leurs enfants, ce qui
pourrait condamner ceux-ci à une mort rapide, mais horrible.(...)"

Je vous conseille vivement d'aller sur le site de Dominique Dubosc voir les extraits de ses films et ses photos de Palestine.

Je voudrais juste préciser que cet article n'a pas été écrit pour attiser des haines ou provoquer des disputes mais plutôt des discussions, des débats. Je crois que les Israéliens ont aussi beaucoup souffert. Ceci n'est qu'une part infime de la vérité, qui ouvre des portes à d'autres vérités que vous êtes invité à dévoiler...

Un grain de folie dans le vent...

Vous êtes déprimé(e), à côté de la plaque ou torturé(e) par un dilemme profond, déchiré(e) par vos convictions contraires. Vous pourriez croire n'importe quelle sottise, les carabistouilles de n'importe quelle sorcière, vous pourriez vous laisser embobiner par les prédictions de votre horoscope, par ce que racontent les détours des lignes de votre main, par ce qu'annonce l'éclat des signes astrologiques, vous laisser aveugler par l'art de lire dans les présages.
Pourtant, vous savez pertinemment que ces idées gnostiques sont aussi farfelues que le tourbillon qui, lors de vos crises de zombisme, vous tient lieu de cervelle.


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Personnes peu sérieuses ou atteintes de maladies cardiaques, s'abstenir.

26.8.06

Spirituelle et mystique


Cette signature comme un éclair et à la fois si ronde, si attirante, nous l'avons tous déjà entrevue dans une ruelle, dans les quartiers de Paris qui ont gardés ce charme pittoresque et pourtant menacés, tel la Butte aux Cailles (13°), Ménilmontant et Belleville (20°) ou dans une des petites rues cossues du Marais (4°).


"Dans le parfum indécent d'un rythme nos fantasmes urbain submergent les façades figées du quotidien." Miss Tic, depuis des années, bombe les murs de la capitale de ses pochoirs sagaces et énigmatiques, durant la belle saison, dans la douceur et la pénombre des nuits de mars à octobre.


"Dans la rue, le public est là. Je touche encore plein de gens, des jeunes de 15 à 20 ans ; je trouve génial d’être portée comme ça par les gens ; de faire un acte gratuit, que j’en aie les moyens ou pas"...


... c'est ainsi qui naissent au coeur des ténèbres, ces mystérieuses créatures à la démarche svelte et sensuelle, leur fine taille moulée dans une légère robe noire, ces grandes dames brunes envoûtantes aux yeux "revolver", aux lèvres pulpeuses.


Accompagnent ces femmes fatales de subtiles et ambiguës citations, sentences à double entente, dignes de l'Oulipo, réalités déroutantes, réflexions cocasses. "Plus d'idéaux juste des idées hautes".


Ces beautés séduisantes et leurs morales parfois immorales sont malheureusement éphémères : les propriétaires des immeubles sur lesquels Miss Tic a jeté son dévolu les effacent, les taggent. "Les gens aiment bien ça... chez les autres, mais pas chez eux".


Et les oeuvres de notre "plasticienne poète" sont de celles qui restent longtemps gravées ou plutôt graffitées dans nos mémoires...

23.8.06

Questionnaire de Proust


Date de naissance, signe astrologique : le 15 novembre 1990, scorpion.
Le bonheur parfait : "C'est un grand nombre constant de petits bonheurs." Amitiés à Raymond Devos qui s'est envolé vers le ciel faire rire les petits cupidons.
Mes vertus préférées : la générosité, l'humour, le courage, la joie de vivre
Un trait de caractère : excessive, curieuse, chanceuse
Un défaut : le manque d'indulgence ou si vous préférez un excédent d'exigence.
Une qualité : le plaisir de faire plaisir et de me faire plaisir, ce que Daisy appelle la "courtoisie"
Une qualité pour un garçon : la complicité, la classe, un rien de féminité, un minimum de fidélité, beaucoup d'humour et le courage.
Une qualité pour une fille : le charme, l'élégance, la fantaisie, la finesse de leur humour, un léger accent d'Europe de l'est et le courage.
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : leurs réparties piquantes, leur esprit très vif et déterminé, leur amitié...
Le plus grand regret : D'avoir perdu contact avec les personnes que j'ai croisées, d'avoir manqué d'audace à certains moments...
Quel serait mon plus grand malheur ? Oublier mon plus grand bonheur.
A part moi-même qui voudrais-je être ? Un garçon, un danseur étoile (rien qu'ça!).
Où voudrais-je vivre ? A Paris ou au sud de l'Italie
Une couleur : Celle de le mer.
Une fleur : Daisy
Quelques auteurs : je les oublie au fur et à mesure...
Un héros dans la fiction : Cyrano de Bergerac, Antigone.
Un héros dans l'histoire : Tous ceux qui résistent ou qui ont résisté... ceux qui sourient à la vie.
Quelques compositeurs : Vous les découvrirez au fil du blog.
Quelques artistes : les expressionnistes viennois, les artistes du nouveau réalisme et ceux du Land Art.
Un film : Tootsie de Sydney Pollack, Diva de Jean-Jacques Beineix, Certains l'aiment chaud de Billy Wilder, Douze hommes en colère de Sidney Lumet, L'Armée des Ombres de Jean-Pierre Melville, le Cerveau et La Folie des grandeurs de Gérard Oury et bien d'autres...
Ce que je déteste par-dessus tout : Le bbbbzzz des moustiques qui dure toute la nuit ; horripilant ! et les geignards qui se morfondent et se désespèrent et s'ennuient.
Le don de la nature que je voudrais avoir : l'art de raconter des histoires, l'éloquence, la spontanéité, chanter...
Comment j'aimerais mourir : je n'y pense jamais.
L'état présent de mon esprit : Plein d'engrenages, de roues et bruits de plomberie.
Devise : Le bonheur t'envahit si tu es persuadé qu'il existe

Pauline Croze en beauté



N'est-elle pas ravissante notre chère Miss !

"Derrière ses yeux candides et espiègles à la fois, se cachent de la rage, de la ferveur, de la hargne, de la colère et surtout de la passion qui se traduisent la plupart du temps par une générosité sincère qu’elle distribue autour d’elle dès qu’elle se met à chanter." Edith Fambuena, qui a accompagnée Pauline Croze dans la réalisation de son premier album, exprime exactement ce que dévoilent sa beauté étrange, sa voix 'puissante et tendue', ses chansons où se mêle douceur véhémente, souvenirs amers et vérité désarmante...

Si vous n'avez encore jamais écouté son album Mise à nu, Z'yeux Verts vous conseille de ne pas perdre une seconde et d'y remédier au plus vite en vous précipitant sur le site de Pauline ou sur iTunes. Il existe aussi un site de fans de Pauline Croze.

photo de Emilie Chédid

...

De la vie je ne prends
Que la dolce vita c’est tout
M’en voulez-vous ?
De l’amour je n’attends
Qu’une main sans la bague au doigt
Comprenez-vous
Ouh, oh…

Des garçons je ne prends
Que les plumes d’indiens, c’est tout
M’en voulez-vous ?
Des empereurs de Rome
Les lauriers et le vin, pas l’or
Ni les bijoux
Ouh, oh…

De mon enfance
Je n’ai gardé dans mon cœur
Que l’insouciance
De ses crayons de couleur
Ca me suffit
Pour dessiner qui je suis
Ca me suffit
Pour m’inventer d’autres vies

De mes histoires
Je n’ai pris que le meilleur
Les mots d’un soir
Les promesses des voyageurs
Ca me suffit
Pour decider qui je suis
Ca me suffit
Pour m’inventer d’autres vies

Du marin je ne prends
Que les retours pas les adieux
M’en voulez-vous
Des milles et une nuit
Celles où près d’un cracheur de feu
J’ai rendez-vous
Ouh , oh…

Pauline CROZE


Je n'ai pas d'excuse,
C'est inexplicable,
Même inexorable,
C'est pas pour l'extase, c'est que l'existence,
Sans un peu d'extrême, est inacceptable,

Je suis excessive,
J'aime quand ça désaxe,
Quand tout accélère,
Moi je reste relaxe
Je suis excessive,
Quand tout explose,
Quand la vie s'exhibe,
C'est une transe exquise

Y'en a que ça excède, d'autres que ça vexe,
Y'en a qui exigent que je revienne dans l'axe,
Y'en a qui s'exclament que c'est un complexe,
Y'en a qui s'excitent avec tous ces "X" dans le texte

Je suis excessive,
J'aime quand ça désaxe,
Quand tout accélère,
Moi je reste relaxe
Je suis excessive,
Quand tout explose,
Quand la vie s'exhibe,
C'est une transe exquise, (ouais).

Je suis excessive,
J'aime quand ça désaxe,
Quand tout exagère,
Moi je reste relaxe
Je suis excessive,
Excessivement gaie, excessivement triste,
C'est là que j'existe.
Mmmm, pas d'excuse ! Pas d'excuse !

Carla BRUNI